Macadam Farmer
Ref.: FA8610
Tainted Love
Direction Artistique : Augustin Bondoux
Label : FREMEAUX & ASSOCIES
Durée totale de l'œuvre : 43 minutes
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Décalé et inventif, Macadam Farmer donne à de fameux artistes
(Cindy Lauper, Depeche Mode, Yes, Genesis, AC/DC, U2, Boney M...)
une saveur qui fleure bon les bayous.
À la redécouverte de tubes intemporels.
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Dans le registre de la reprise et de l’adaptation décalée, la Maison Frémeaux propose à présent ce Macadam Farmer, ayant davantage à voir avec Hayseed Dixie (pour ses références agro-sudistes) qu’avec Paul Mauriat. Sous un layout délibérément kitsch et chic signé Ben Hito (ci-devant auteur dûment célébré de maints affiches et flyers des circuits roots, ska & blues), ce quintette français passe en effet à la moulinette bluegrass des Appalaches (banjo, sousaphone, washboard, mandoline, guimbarde, harmonica et ustensiles divers) une dizaine de tubes pop de la fin des seventies jusqu’aux années nonante. Du “Girls Just Want To Have Fun” de Cindy Lauper au “Born To Be Alive” de Patrick Hernandez, en passant par le “Tainted Love” de Soft Cell et Gloria Jones, “Take On Me” de A-Ha, “Rasputin” de Boney M, “Bette Davis Eyes” de Kim Carnes, “Owner Of A Lonely Heart” de Yes, “That’s All” de Genesis, “Heart Of Glass” de Blondie et “Personal Jesus” de Dépède Moche, la pochade ne s’en avère pas moins méticuleusement troussée. Rencontre aussi improbable qu’irrésistible entre le “Deliverance” de John Boorman et “Saturday Night Fever” sur un dance floor impromptu dressé au fond de la cambrousse, Macadam Farmer instaure ainsi la boule à facettes au milieu de votre cheptel laitier. Double ration de moonshine et de cancoillotte pour tout le monde!
Patrick DALLONGEVILLEParis-Move, Illico & BluesBoarder, Blues & CoPARIS-MOVE, May 31st 2024
https://www.paris-move.com/reviews/macadam-farmer-tainted-love/
Macadam Farmer: «Tainted Love»
43 délicieuses minutes qui te laissent le sourire aux lèvres et l’envie de beaucoup d’autres versions de chansons classiques, très bien menées, sur un terrain très original et très peu emprunté.
Hillbilly, country et bluegrass, passés sur les terres et avec le son du bayou. La voix de Richard Lingals est un bonheur, accompagnée à la perfection par le toujours original souba de Fidel Castrol. Il y a ensuite Johnny Jumper et son tas de guitares, dobro et harmonique, et Uncle Berry au banjo et à la mandoline. Dans ce style musical il ne pouvait manquer le washboard (planche à laver) de Crocodile Bundy. Tous participent avec des chœurs amusants et entremêlés.
Le disque commence avec le charmant bijou de Cindy Lauper, un délice total de bluegrass.
Vient ensuite la chanson titre de Gloria Jones popularisée par Soft Cell, avec d’excellentes montées et descentes.
Plus animé et conforme est le « That’s all » de Genesis.
« Personal Jesus » de Depeche mode est un truc de dingue, à la hauteur de la version de Johnny Cash, avec grosse présence de l’harmonica et du banjo.
« Heart of glass » de Blondie te donnera la banane et te fera danser.
Les versions de Yes, plus lente, et de « Rasputin » de Boney M te surprendront également.
Tu vas halluciner avec les bonnes versions de 2 joyaux aussi différents que « Born to be alive » de Patrick Hernandez et le génial
« Bette Davis eyes » de Kim Carnes (sa voix rauque et hypnotique ne nous manque pas).
Je vais me remettre le disque !
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